Chez nous elles se situaient en grande partie sur les rives du Salaison (où se trouvent les lotissements les Vignes et les Jardins du Sablas)… Après le fléau du phylloxéra fin 19e, l’arrivée massive des vins d’Algérie au début 20e, et bien d’autre soubresauts de l’histoire de la viticulture dans le midi n’épargnent pas nos anciens. Mais ils s’acharnent au dur labeur de la vigne et le vin produit ici, hier comme aujourd’hui, est d’une qualité reconnue. Le plus attachant dans les vendanges de chez nous, c’est le vocabulaire chantant qui s’y associe. Baïle, chef des vendangeurs, banastou, bouta, grapillon de raisin, brasucada, flambée de sarments, cola, embugar, escaucelar, déchausser la vigne, escimar, écimer les ceps... Des mois de travail, un mois de récolte, puis passage par la cave, la vinification et enfin la mise en bouteille. Mais n’oublions pas que, si le "vin est le fruit de la terre et du travail des hommes", il est à consommer avec … modération.
Merci à Pierre Reboulin pour ces informations.