Le crès

Patrimoine historique

Hôtel de ville

Le nouvel Hôtel de Ville a été inauguré le 18 mai 2019. L'architecture du bâtiment associe patrimoine historique et modernité.

Église Saint-Martin

Pour toutes démarche relative à un baptême, mariage ou obsèques, joindre, du lundi au samedi, de 9h30 à 12h, la permanence paroissiale au 04 67 79 04 26 ou cliquer sur le lien : https://castelnaulelez-jacou.catholique.fr

Eglise romane dans sa partie ancienne
Place de l'Eglise 34920 Le Crès
Ouverture : Lun-dim et jours fériés de 8h à 20h

La "Vierge au Rosaire" restaurée

Après un an de restauration, le tableau inscrit au titre des monuments historiques depuis 1995, a regagné l'église Saint-Martin.

Les Arènes

Les Arènes du Crès sont le symbole de la culture et des traditions taurines encrées dans la région

Depuis le 30 octobre 2020, cette structure est fermée au public (Arrêté municipal de fermeture des Arènes municipales - 30 10 2020).

Maumarin, à l'époque gallo-romaine

Avant d'accueillir ses actuels quartiers pavillonnaires, ses petits immeubles et ses commerces, Maumarin était une vaste plaine de garrigues, parsemée de bosquets de chênes, dans laquelle s'enclavaient quelques arpents de vignes et d'olivettes.

Lettre à l'abbé Milhau, curé du Crès

En 2018, dans les archives de la commune, il a été retrouvé la copie manuscrite d’une lettre adressée en 1933 à l’abbé Honoré Milhau, curé de 1923 à 1955 de l’église Saint Martin du Crès.

Maisons viticoles

Le Crès, un village entre vignes et garrigues, le titre de ces Journées du Patrimoine, n’est pas anodin. Dans le village, le vin et la viticulture ont une place prépondérante. Pendant des siècles les habitants ont cultivé la vigne, que ce soit pour un usage personnel ou pour la vente. Les nombreuses maisons viticoles présentent dans le centre du village peuvent témoigner de ce passé viticole, et la Maison du Patrimoine plus particulièrement.

Les puits au Crès

L’eau au Crès fut un sujet important pendant des siècles. Des querelles se cristallisent autour de cette denrée rare et elles iront jusqu’à motiver les cressois à demander leur indépendance face à la commune de Castelnau.

Eglise Saint-Martin

L’église du Crès que vous avez en face de vous est placée sous le patronage de Saint Martin, un saint chrétien ayant vécu au IVe siècle et connu pour avoir introduit le monachisme en Gaule.

On trouve la première mention d’une église sur le territoire du Crès en 1096 dans les documents qui constituent l’inventaire des biens d’Éva Dalmace de Castries, lorsqu’elle fait don d’une partie de son patrimoine à son second fils Ramon.

Via Domitia

La voie Domitienne, dont la dénomination ne peut pas être inconnue aux cressois, désigne une ancienne voie de circulation de 780 km, qui relie Rome, en Italie, à la péninsule ibérique. On date souvent sa construction aux alentours de -121 ou -118 avant Jésus-Christ. En réalité, cette date désigne la première réhabilitation de cette route par le Général Romain Cnaeus Domitius Ahenobardus. Nous savons grâce aux écrits de l’auteur Polype que cette voie existait déjà en -154 avant Jésus-Christ et que celle-ci était déjà bornée. Toutefois, c’est bien grâce à Cnaeus Domitius Ahenobardus que celle-ci a été réellement aménagée, pour faciliter la circulation commerciale, civile mais surtout politique et guerrière.

Castrum – Château du Crès

Il faut savoir qu’aux XIe et XIIe siècles, il n’y a pas de roi et le territoire de la France actuelle n’est pas unifié. Il y a donc des comtes, des barons, des vicomtes et surtout un grand nombre de seigneuries comme la seigneurie de Castries. Les seigneurs de Castries étaient aÌ€ l’origine des vassaux des comtes de Melgueil (ancien nom de la ville de Mauguio). Mais peu dociles, ils prirent finalement possession d’une grande partie de la plaine. Leur pouvoir augmente par la suite ce qui leur permet d’héberger ce que l’on appelle des féaux, des personnes prêtes aÌ€ combattre sous leur ordre. Ces féaux sont logés dans les villages et mas alentour et se font construire pour certains des demeures.

 

Croix de missions

Beaucoup de missions eurent lieu au XIXe siècle. Elles avaient pour but de lutter face au déclin religieux engendré par l’exode rural et le culte révolutionnaire qui naît à cette époque et qui essaye de mettre en place la laïcité de l’état. Les missions permettent de raviver la ferveur religieuse dans les villages où cette fièvre républicaine commence à arriver, bien qu’elle peine à prendre racine face aux traditions qui rythment la vie des habitants tout au long de l’année. Des fêtes sont organisées, des processions dans le village, des messes, des récitations de chapelets, parfois aussi des conférences religieuses, des prêches dispensés par des frères prêcheurs ou prédicateurs et à la fin, une croix est érigée pour rappeler le souvenir de ces missions et ainsi cristalliser la présence du religieux dans la vie des habitants du village. 

Borne Milliaire

En plus des relais et des villes, des bornes en pierre rythment la voie Domitienne et permettent aux voyageurs de se repérer sur l’itinéraire. Ces bornes sont des repères de distance, implantés tous les milles pas. 1000 pas équivalent à 1 mile romain, ce qui aujourd’hui équivaut à environ  1480 mètres.

Passé agricole du Crès

Le Crès, comme la plupart des villages de la campagne du Bas-Languedoc, a vécu grâce à la culture et à l’élevage.

Les rares éleveurs qui cultivaient aussi des céréales le faisaient pour nourrir les animaux ou fournir le meunier du village. Pourtant, l’étendue des terres cultivables était relativement réduite.

Le Crès, avant d’être la commune étendue que vous connaissez, était un petit village planté au milieu de la garrigue, un paysage aux sols pauvres et calcaires. Pendant des siècles, les cressois ont cultivé la vigne et les oliviers, qui acceptent de pousser dans le sol calcaire de cette garrigue.

Cami Romieu ou les chemins de Compostelle

Les chemins de Compostelle sont un vaste réseau de chemins et de routes sur lesquels circulent les pèlerins catholiques pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle, une ville de Galice (Espagne).

 

L’ancienne école du Crès

La belle demeure à l’allure typique des maisons de maître du XIXe siècle, qui abrite aujourd’hui une partie de la mairie, était autrefois une école, comme en témoigne l’inscription au-dessus de la porte, encore lisible aujourd’hui. Pendant presque 100 ans, c’est dans ce lieu que les jeunes têtes blondes du Crès ont appris les maths et le français.

Notre Dame des Champs

En 1959, le 17 juillet, un incendie se déclare dans les plaines sèches de la garrigue. Le vent ne tarde pas à propager le feu qui avance et encercle le village. Les premières maisons du village sont menacées par les flammes. Soudainement, les conditions atmosphériques ont changé et le vent a tourné, et le feu a cessé de se propager vers le village qui a finalement été sauvé.

L’ancien four communal du Crès

Si aujourd’hui plus aucune trace n’existe, des documents eux attestent de son existence.

Dès le XIIIe siècle, on sait que le Crès est doté d’un four, puisqu’il est mentionné 1204, lorsqu’un édit du roi d’Aragon, propriétaire du Crès, déclare l’exonéré de toute taxe. Les habitants n’ont plus à payer pour faire cuire leur pain ! Le four n’est plus jamais mentionné avant 1713, car des réparations doivent avoir lieu. Le four est utilisé jusqu’en 1880, date à laquelle s’installe le premier boulanger professionnel au village.

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